dimanche 20 juin 2010

Trogir - Epalinges

Voilà, il est temps de rentré. La tente a été plié pour la dernière fois avec ses sardines toutes pliés par les terrains caillouteux des campings croates. Le sac de couchage, qui ne m'a jamais servi à me couvrir tellement il faisait chaud a été rangé dans sa housse. Le super carton géant trouvé la veille est arrimé tant bien que mal sur les sacoches. Je suis prêt pour faire les quelques kilomètres qui me sépare de l'aéroport. J'ai pris de la marge mais tous se passe bien... je dois même dire que mon vélo n'as jamais été aussi bien emballé.
Je dépense mes derniers kuna en m'achetant une glace et je vais me renseigner pour savoir comment faire l'enregistrement avec mon vélo. On me dit qu'il faut faire l'enregistrement normalement puis aller revenir au guichet de renseignement pour payer 30 euro (cool c'est moins cher qu'à l'aller!) Bref, trois guichet plus tard, la dame de l'enregistrement me donne mon billet et je lui redemande combien je dois payer... « Non non monsieur, c'est bon comme ça! »
Et voilà, jusqu'au dernier moment la Croatie m'aura réservé bien des surprise... et je dois dire que j'ai bien apprécié la dernière !

En résumé, la Croatie, c'est super beau, mais c'est pas fait pour le vélo!

samedi 19 juin 2010

Trogir - Trogir

Comme l'ile Brac et sa magnifique plage de Bol sont difficilement accessible sans voiture, nous optons pour une journée plage sur petite ile recommandée par le Lonely planet. L'ile de Drvenik Veli. La première partie de l'aventure consiste à trouver le ferry pour y aller... après avoir fait tous le tour de Trogir (qui heureusement n'est pas trop grand) nous pensons être au bout de nos peines... mais pas du tout. Le billets ne peuvent pas être achetés sur le bateau et on comprends tant bien que mal qu'il faut aller les chercher en ville. Après avoir fait quatre fois le tour de Trogir et demandé quinze fois notre chemin (pour une fois l'office du tourisme n'as pas donné de renseignements faux... car, contrairement aux horaires affichée, c'était fermé!) nous finissons par trouver le bureau pour acheter les billets. Il semblerait que cette ile veut rester protégé du tourisme de masse... en tous cas c'est ce qu'on peut penser en voyant comment le bureau était caché au fond d'une petite coure intérieur accessible par une ruelle cachée ou seulement un panneau taille feuille A4 donnait un indice ! Bref, nous avons nos billets... ouf (il semble que j'ai utilisé souvent le ouf cette semaine). Nous retournons donc vers le ferry à l'autre bout de la ville. Celui-ci finit par partir mais s'arrête à peine 10 minutes après être parti pour embarquer d'autre passagers et des véhicules. Là nous avons le droit à un beau spectacle de l'organisation Croate (je suis pas sur que le lean management fasse parti du vocabulaire croate).
Comme c'est pas évident de le voir sur la photo, je précise le contenu du camion vert à gauche de la photo. Des briques, des bières, des pommes de terres... et surtout des yogourts en plain soleil !
Une fois sur l'ile, nous suivons un panneau qui indique la plage mais la route deviens de plus en plus petite et ne semble pas mener vers une plage. Nous finissons bien par arriver à la mer mais le cadre est pas exactement celui que nous pensions. C'est plutôt rocailleux, infesté d'oursins mais l'eau es clair et bonne et, après avoir observer la plage des pauvre, les cailloux nous suffiront pour trouver un jeu pour nous occuper!
Au lieu de prendre le même chemin pour rentrer, nous longeons la mer pour essayer de trouver un autre coin sympathique. Nous finissons par essayer de rejoindre le chemin mais nous faisons un peu comme David Vincent (mais sans les extra-terrestres) Bref, nous nous perdons entre des murs de pierre et des broussailles. Nous finissons par retrouver notre point de départ et longeons la route qui nous ramène au port. Fatigué par cette difficile promenade nous nous faisons prendre en stop pour retourner au port. Il faut comprendre que cette ile est vraiment perdu, la seule route goudronnée traverse le village et doit faire 500m. Il doit y a voir au maximum 100 habitants sur cette ile. Bref, c'est perdu. Petite parenthèse pour ceux qui ne me connaissent pas, ou ceux qui n'ont pas vu la page Irlande de mon site web... moi, j'aime pas le foot !!! et donc, quand notre gentil chauffeur nous ramène vers ce port perdu et qu'il apprends que je suis Suisse ça première réaction est : « Vous avez bien joué, vous avez battu l'Espagne! » ... GRRRRR ! Dans quatre ans je vais en vacances au Groenland !
Un petit verre sur une terrasse et une baignade plus tard nous retournons prendre le ferry... en chemin nous devons nous arrêter pour attendre Minimø.. hé oui, bien sur que Minimø est venue en Croatie avec moi ! Bref, Minimø essaye de faire ami ami avec un habitant de l'ile.
Malheureusement, Minimø ne sait dire qu'une chose en croate : « Mi smo u šumi! » Et ça ne suffira pas a entretenir la conversation !
Bref, il est temps de rentrer au camping et presque de rentrer à la maison.

vendredi 18 juin 2010

Je retourne en direction de Split. L'étape est prévue à Trogir où je dois retrouver Julie et Romain en début d'après midi. Je me lève tôt pour essayer d'éviter la chaleur et pour arriver suffisamment tôt par rapport Julie et Romain. Il est 6h15 quand je pose mes fesse sur ma selle. Cool, il fait que 21°C... mais apparemment, au dessous d'une certaine température, les moucherons sortent... et pas a moitié ! Il y en a tellement que j'arrête même d'essayer de les enlever. Je me demande si je préfère pas la chaleur finalement!
Au niveau température, je serai vite servi car à 8h il fait déjà 28°C!
J'ai bien étudié le parcours pour prendre des petites routes. C'est relativement plat, il y a peu de circulation et ça avance pas mal. Il y a quand même un col avant de redescendre sur la mer et mes jambes me font savoir que je n'ai pas assez d'entrainement. Je rejoint la route principale à quelques kilomètres de Trogir. Alors que je roule tout a fait à ma place sur le bord de la route un camion derrière moi me klaxonne. Je me retourne et je vois le chauffeur me faire signe de me pousser. Mais il veut que j'aille ou lui !?!? Je suis outré ! Je confirme que les Croates n'ont aucunes idée de ce que c'est un vélo ! Finalement j'arrive à Trogir un poil plus tôt que prévu... il est 10h30 !
Je me trouve a manger et des cartes postales et je me pose sur un banc avec vue sur le terminal de bus... ne vous en faites pas pour moi, j'étais dans un parc avec aussi la vue sur un petit canal. N'aller pas imaginer que j'ai attendu Julie et Romain au bord de la route principale.
Le camping est a quelques kilomètres du centre en direction de la zone industrielle. Après quelques hectomètres de marche le long d'une route sans trottoir, nous arrivons vivant au camping... ouf ! Là, la réceptionniste n'est pas capable de nous donner le prix de la nuit car c'est l'ordinateur qui calcule !!! Elle nous précise quand même qu'il vaut mieux aller sur la droite de l'allée principale parce que c'est moins cher. Nous venons de découvrir le premier camping avec un coté pour les riches et un coté pour les pauvres ! Nous ferons d'ailleurs un gros délire à ce propos sur tous les sujets imaginable. D'ailleurs nous allons nous baigner sur la plage des riches (celle des pauvres a la vue sur la zone industrielle!) et et le pieds de Romain constate douloureusement en marchant sur un oursin que le coté riche est resté préservé et naturel. En retirant les épines nous pensons à la plage des pauvres ou nous aurions peut-être marché sur des boulettes de fuel.
La visite de Trogir occupera notre soirée encore pleine de délire.

jeudi 17 juin 2010

Krka Auto Camp - Trogir

Journée consacré à la visite du parc national de Krka (bon, cher lecteur, depuis hier que vous vous entrainez vous devriez réussir a dire Krka maintenant!)
Il y a 5 minutes de bus entre le camping et l'entrée du parc... donc, 10 Kuna et 10 minutes plus tard nous (et oui, je visite avec Julie et Romain) somme au village de Skradin. La première mission consiste à aller faire faire un sandwich typique (à l'emmental) à l'épicerie. Premier servi, la vendeuse, qui ne parle que Croate) me fait mon sandwich. Par contre, Julie et Romain n'auront pas ma chance et obtiendront un sandwich Ikea (ceux qu'on doit monter soit même!)
Depuis Skradin, un bateau plein de touristes nous mènent au point d'internet principal du parc. 95 kuna plus tard nous pouvons nous approcher des magnifiques chutes d'eau que la Krka (c'est aussi le nom de la rivière) fait.
Depuis le bas de ces chutes, il est possible de faire un boucle sur un chemin aménager. Il faut une petite heure pour en faire le tour... si on ne compte pas les arrêts toutes les 3 min pour faire des photos.
En bas de la chute, il est possible de se baigner et cool, l'eau est bonne fraiche... je sais, je n'ai pas la même notion de fraiche que la moyenne mais je peux dire que je n'étais pas le seul dans l'eau !
Le tour du parc est finalement plus vite fait que prévu et nous revenons à Skradin à pied plutôt qu'avec le bateau bondé... « j'aime pas les gens! ».
Comme depuis le début de la semaine il fait chaud donc, rebaignade en arrivant à Skradin !
La petite anecdote du jour sera le prix du bus pour rentrer au camping (par la même route) et hop, 12 kuna ! Vraiment vraiment bizarre... euh différent dans ce pays!

mercredi 16 juin 2010

Korcula - Krka Auto Camp

J'ai de nouveau mal dormis... il faisait beaucoup trop chaud. Je refait un baignade matinale pour me préparer à ma journée de vélo. Je pars pour l'autre bout de l'ile en suivant le plan fait la veille... on verra bien de l'autre coté. Je sais quand même que dans le pire des cas je peux prendre le ferry pour rejoindre Split. En partant de Korcula ça monte... puis ça monte... et ça monte... et ça monte encore ! Heureusement, il fait moins chaud que hier... seulement 29 à l'ombre au lieu de 30 ! une heure après être parti, j'ai a peine fait 10km et je suis à 500m d'altitude.
Étonnamment, la montée a été moins dure que hier. C'est probablement simplement du au fait que je m'attendais à ce que ça monte.
Une fois de l'autre coté de l'ile, ce qui devait arriver arriva... pas de ferry pour aller à Hvar donc, obligé d'aller à Split. Dommage, Hvar et Brac sont deux iles qui doivent être très jolies. Bref, 2 heures de ferry je me retrouve à Split, mon point de départ de dimanche prochain... mais on est que mercredi. Ma première idée est de repartir de Split pour ces deux îles mais, là encore, rien n'est prévu pour les cyclistes car une des liaison que je veux prendre est faite par un bateau qui ne prend pas les vélos ! J'opte donc pour la solution de remonter là cote vers le nord ouest en transport public et de revenir ensuite à vélo. L'objectif est de rejoindre Sibenik pour aller voir le parc national de Krka (bon courage pour la prononciation, je rappelle que en Croate, on prononce toutes les lettres!). La gare de bus est juste devant le terminal des ferry et je me renseigne (en anglais).

Fred:
Bonjour, est ce que c'est possible d'aller à Sibenik avec mon vélo

Vendeuse de billets :
bien sur, mais il faut payer pour le vélo

Fred :
(intérieurement : je m'en doutais)
Ok, et combien ça coute ?

Vendeuse de billets :
Je sais pas, il faut payer au chauffeur !

Fred (étonné)
ah bon, ok et le billet c'est combien ?

Vendeuse de billets :
17h30 ?

Fred :
????

Vendeuse de billets :
17h30 ?

Fred :
euh... oui
(je comprendrai plus tard que le prix du billet dépend de la compagnie de bus et donc de l'heure de départ... 17h30 = 53 Kuna, 18h12 = 58 Kuna, 19h = 55 kuna, etc !?!)

Vendeuse de billets :
Alors c'est sur le quai 1 et c'est le bus n°1

Ouf, ça a pas été facile me dis-je ! Oups, je crois que j'ai crié victoire trop vite. Il y a un seul quai et quatre arrêt numéroté 1 !!! 6 questions et 20 minutes plus tard je trouve le bon bus.
Dans les bus croates, il y a un chauffeur (normal!) et un autre employé chargé de mettre les bagages en soute (euh... bon... si ils veulent ?!?) Bien sur, ni l'un ni l'autre ne parle anglais. Heureusement une autre employée me traduit.

Autre employée :
Il faut payé pour le vélo

Fred (pas surpris cette fois) :
Ok, je sais, mais c'est combien

Autre employée :
60 Kuna (je rappelle que j'ai payé 53 pour moi)

Fred :
Ok (intérieurement : ça fait environ 12CHF pour le vélo pour plus 70km, ça va encore)

Une fois le vélo et les bagages en soute, l'employé chargé des bagages me rends 26 Kuna sur le billet de 100 que je lui ai donné et là je redemande à l'autre employée :
Mais, c'est pas 60 kuna

Autre employée :
60 c'est pour le vélo mais il y a les deux sacoches à 7 kuna chacune !

Cette aventure aurait tendance à me faire dire que les Croates sont vraiment bizarre... mais, lors de mon séjour dans une école de langues il y a bien quelques années, les profs nous avaient appris que la Grande Bretagne c'était pas bizarre, mais différent. Bref, je vous laisse juger... moi je dirai juste qu'en Croatie, il y a des trucs vachement différents de chez nous.
Après toutes ces péripéties, j'arrive à Shibenik ou il me reste plus qu'à trouver un camping. J'hésite entre le bord de mer pour une petite baignade et le nord est de Shibenik pour m'approcher du parc national de Krka. En faisant le tour du terminal de bus je repère deux jeunes équipé Queschua, Kalenji et Tribord... euh... Français ? 15 minutes de discussion plus tard, je suis convaincu que le nord est une meilleure idée. Une vingtaine de kilomètres plus tard j'arrive, en même temps que le bus, devant le Krka Auto Camp (= camping). Les deux jeunes, descende du bus et on plante nos tentes l'une a coté de l'autre. Je fais donc la connaissance de Julie et Romain deux étudiants en médecine et passe la soirée avec. Cool d'avoir de la compagnie. Je profite pour faire un petit coup de pub pour le camping. Depuis le début du séjour je dois dire que l'accueil des Croates n'est pas toujours au top. Je dirais pas que les gens sont antipathiques mais c'est pas non plus le super accueil... sauf au Krka Auto Camp ou la patronne et ses employés sont souriants voire même joviales, accueillants, serviables, etc.

mardi 15 juin 2010

Prapratno - Korcula

Je commence ma journée par une petite baignade histoire de me rafraichir préventivement... c'était d'ailleurs une bonne idée car mon thermomètre indiquait 30° à l'ombre... mais il n'y avait pas d'ombre. Les montées en Croatie, c'est un peu comme le Danube... chaque jour c'est un peu plus grand. Donc aujourd'hui, 60km au programme mais surtout 1000m de dénivelé. Pfffff ! Mais bon, je l'ai voulu.
La petite anecdote comique de la journée a été la pause de midi. J'avais repéré la veille que, dans les petit supermarchés/épiceries, il était possible de demander de se faire faire un sandwich sur mesure au rayon coupe de viande et fromage. Bref, coup de chance, dans un petit village perdu, le vendeur parle un peu anglais et je lui demande un sandwich. Après avoir choisi le pain, il me demande ce que je veux dedans et je lui demande un truc typique de la région... et là, je me retiens de rire quand il me propose salami et EMENTAL !!!
Bien plus loin sur la route, je fais une halte dans une autre supermarchés dans le but d'acheter une grande bouteille d'eau fraiche... ahhhh ça fait du bien. Je prends également un yogourt à boire qui fera la deuxième anecdote de la journée... pas facile de comprendre la composition des aliments.
On a le choix entre le HR, le BIH, le SRB, le MNE, le SLO et le MK qui, comme tous le monde le sais sont des langues que je pratique couramment. La preuve : « Mi smo U šumi! »
Ayant des doutes sur la possibilité de prendre le ferry avec mon vélo depuis l'autre bout de l'ile de Korcula, je vais me renseigner à l'office du tourisme qui pour changer n'est pas capable de me donner les informations voulues. Pffff ça commence a devenir difficile. Apparemment en Croatie, si on pose deux fois la même questions dans deux offices du tourisme différentes, on obtient trois réponses différentes... toutes fausses !!! Donc, je ne suis pas sur que je ne peux pas prendre le ferry que je veux à l'autre bout de l'ile. En plus, ma solution alternative, qui consiste à aller en transport public plus loin que Split et à y revenir à vélo, est également aléatoire. Les réponses varient de « bien sur on peut mettre le vélo dans le train mais il y a un changement de train » à « il n'y a pas de train et les bus ne prennent pas les vélos! » J'opte donc pour la version aventure de mon tour a vélo et je pars pour l'ile de Korcula en me disant qu'on verrai bien après !
Bien m'en a pris car, une belle montée après mon arrivée par ferry sur l'ile de Korcula je me retrouve dans la ville du même nom. Cette ville est, à mon gout, bien plus agréable que Dubrovnik. Certes, Dubrovnik est une belle ville, mais elle est envahie de touristes (et heureusement, j'étais hors saison) Par contre, Korcula à le même charme mais est plus petite est moins envahie. Bref, super. Pour finir ma journée en beauté, je me trouve un joli coin baignade rien que pour moi et je mange sur une terrasse avec vue sur la mer.

lundi 14 juin 2010

Dubrovnik - Prapratno

J'ai super mal dormis... il faisait vachement trop chaud ! L'objectif de la journée est de rejoindre l'Ile de Mljet (je vous laisse imaginer comment ça se prononce mais pour info, en croate, toutes les lettres se prononcent!) et pour aller sur cette ile il faut prendre le ferry. On m'a informé hier soir à l'office du tourisme que le ferry part à 9h15 mais, comme j'étais réveillé tôt, j'arrive à 8h30 au ferry... et heureusement car le ferry part à 8h45 (et je souligne que la façon dont l'employé de l'office du tourisme m'a donné l'heure ne permettait pas de confondre!)
Deux heures de ferry plus tard, je débarque à Sobra où j'apprends que le ferry que je voulais prendre à l'autre bout de l'ile n'existe plus. Je n'ai pas encore trop l'habitude de ce pays et je pars pour l'autre bout de l'ile en me disant : « on verra bien ». De toute façon, le bout de l'ile est un parc national et c'est là bas que je veux aller.
Attention, petit saut dans le temps...
Si j'avais lu avant de partir les quelques pages imprimée du site internet de l'ECF(European Cycling Federation, http://www.ecf.com/) j'aurais été préparé au fait que les routes croates n'arrêtent pas de monter et descendre... mais bon, je ne lirai ces pages que jeudi !
Fin de la bulle spatio-temporelle !
Après plus de 30km en haut en bas, j'arrive dans un charmant petit village étonnamment pas bondé de touristes. Je me trouve une jolie terrasse et commande un macro grillé. Le serveur m'apporte du pain maison, en attendant et précise que l'huile d'olive et le vinaigre sont maison aussi. Je pense que je devrais bien manger cette semaine.
Je continu en direction de l'extrémité de l'ile et me retrouve face à un barrière... ah, l'entrée du parc est payante ?!? Et pourtant le Lonely Planet le disait... j'ai du loupé une ligne en lisant. Le parc national de Mljiet est entre autre constitué de deux lacs marins. Il faut comprendre par là que c'est des lacs reliés à la mer. La balades est agréable car pour une fois c'est plat et ombragé. Je fais une halte à la hauteur du canal qui relie le « lac » à la mer. C'est marrant, la marée provoque un courant et on peut s'y baigner.
Et plouf à un bout... et hop on ressort à l'autre. Le courant est assez fort tous de même, j'arrive juste à rester sur place en nageant à fond.
Il est temps de retourner retourne au village de Polace (où j'ai mangé) car il semble qu'il y a un bateau pour retourner au ferry... mais impossible de savoir si je peux y mettre mon vélo. Sur le conseil d'une employée du parc je prends un raccourci pour le retour... « il y a qu'à prendre à droite et pousser le vélo 5 min »... encore une fois je constate que les croates n'ont pas l'habitude du vélo. Il y avait bien 5 min, mais il fallait plutôt porter le vélo que le pousser. Pfff pas facile avec les bagages !
Arrivée à Polace, le guichet pour les tickets de bateau est ouvert et je vais me renseigner. Bonne surprise je peux prendre mon vélo par contre je ne comprends pas tout à la vente de ticket croate.
« Alors pour le passager ça fera 22 kuna à payer à ce guichet mais pour le vélo il faut payer sur le bateau ». Bon ok et je demande combien coute le vélo... « ah ça je sais pas, il faut demander sur le bateau » Une demi-heure de sieste plus tard, je me réveille à l'endroit où j'ai débarqué ce matin... pfff, plus d'une heure à attendre le ferry pour aller à Prapratno ! J'en profite pour sympathiser avec un couple suisse allemand. Je fini au camping qui se trouve à quelques centaines de mètres de l'arrivée du ferry. Je monte pour la première fois (si on compte pas le montage dans le salon) ma nouvelle tente de camping... et 5 minutes plus tard, je la monte pour la deuxième fois, J'avais réussit à la monter juste sur un nid de fourmis... un déménagement s'imposait.
En Croatie, beaucoup de restaurent on des menus traduits en plusieurs langues... mais les traductions ne sont pas toujours bonnes. J'ai donc mangé ce soir un risotto aux mussels.

dimanche 13 juin 2010

Epalinges – Dubrovnik

C'est les vacances !!! Nath part en thalassothérapie et Fred n'est pas intéressé... après moultes hésitations et surtout après avoir failli partir au Pérou grâce à des restes de miles cumulé ces dernières années, Fred se décide finalement pour un trip à vélo en Croatie.
Jusqu'ici, ce blog a toujours été écrit sans différencier si c'était Nath ou Fred qui écrivait... mais là, comme il ne va y avoir que mon (Fred) récit, le lecteur va devoir faire un effort particulier pour comprendre que je=Fred !

Donc, ça fait deux semaines que la destination est fixée et une semaine que mes bagages sont prêts. J'ai minimaliser tous ce qui pouvait l'être, j'ai même fini par décider de ne pas prendre de réchaud. Le trajet prévu est un vol aller pour Dubrovnik (pour les incultes... c'est en Croatie!) et un retour depuis Split. De la même façon que j'aurais pu le faire pour le Pérou, j'ai profité de miles cumulé pendant mes années de voyage professionnel et le vol ne m'a rien couté d'autre que le supplément pour mon vélo (tous de même 100 CHF par trajet). Dubrovnik et Split sont séparés de 260km environ par la route côtière mais le plan est d'aller visiter quelques unes des nombreuses iles croates.

Mon samedi soir a été consacré à l'emballage du vélo pour l'avion. Le vol partant à 7h25, le réveil a été matinal surtout que je voulais être assez tôt à l'aéroport en cas de binz avec le vélo. Tous ce passe comme prévu à Genève... c'est a dire qu'après avoir été trimballé d'un guichet à l'autre et déleste de 100 CHF j'embarque pour Frankfort. Hé oui, c'est le prix à payer quand on veut pas payer... il faut faire un petit détour.
Pour rappel, nous n'avons pas eu très chaud en Suisse ces derniers temps et je vous explique pas le choc thermique en arrivant en début d'après midi à l'aéroport de Dubrovnik où il fait 28 degrés et grand soleil. Tous mes bagages sont là, il y a plus qu'à monter le vélo et rouler... C'est parti, vive les vacances.
L'aéroport est à une vingtaine de kilomètres du centre et je prends cette direction par la route principale... aie aie aie... j'aurais du me renseigner un peu plus avant de partir... Il semble que les automobilistes croates ne savent pas ce que c'est un vélo. Ils ne ralentissent pas pour dépasser et ne changent pratiquement pas leur trajectoire. Je sens que je vais regretter la Scandinavie ! J'ai a peine fait 5 km que je constate qu'il n'y a pas que les voitures qui sont dangereuses en Croatie...J'arrive entier... mais déseché à Dubrovnik. C'est une ville magnifique classé au patrimoine mondiale de l'UNESCO une visite s'impose. La ville est piétonne et pleine d'escalier. Il faut donc laisser le vélo, avec ses bagages, cadenassé à l'entrée de la ville. J'ai une légère appréhension et je le mets à un endroit plein de monde !
La vielle ville est entourée d'une muraille et, comme beaucoup d'autres touristes, j'en fait le tour. Je comprends mieux que cette ville ait été retenue par l'UNESCO mais, pour moi, avec cette chaleur, ce qui me plait le plus est la petite porte dans la muraille qui donne sur un bistro installé sur des rochers et, surtout, les escaliers juste devant qui permettent d'aller se baigner.
C'est décidé, je vais chercher à dormir chez l'habitant pour être au centre de Dubrovnik ce soir. C'est pas encore la haute saison et, en Croatie, ça pullule de Sobe (aussi connu sous le nom de Zimmer!). Je trouve à dormir à 3 min à pied du centre pour 30 euro et, dès que je suis installé, je cherche la petite porte pour aller faire trempette... Ahhhh ça fait du bien.
Le grand dilemme de la soirée va être de trouver à manger... il y a tellement de restaurent que le choix n'est pas facile... et je finis avec une Pizza !